cotton classique vs cotton organique

Lorsque nous avons décidé de créer bastonnade, notre première préoccupation était de trouver des produits bruts qui utilisaient le moins de ressources possibles: en eau, en électricité mais aussi veiller à ce que les personnes qui les fabrique soient payées correctement (nous y reviendrons dans un prochain article). Nous nous sommes donc très vite tournés vers une usine certifiée qui fabrique les vêtements en coton organique (bio).

le saviez-vous?

Pour créer un t-shirt basique en coton que vous retrouverez chez H&M ou Pull&Bear (120-130gr) https://www.sloweare.com/comment-est-fait-un-t-shirt-a-19-95-euro/, vous devrez compter environ 1250 litres d’eau virtuelle (https://www.consoglobe.com/eau-virtuelle-consommation-cachee-cg), chiffre auquel vous devrez ajouter environ 1200 pour son lavage au cours de son cycle de vie.Il y a bien évidemment l’option du t-shirt en fibres synthétiques qui ne nécessite que 40 litres d’eau mais qui n’est pas très agréable à porter, qui sent très vite et qui émet surtout énormément de CO2 car il est fabriqué à partir de pétrole.

le coton organique (bio) : 91% d’eau en moins!

La solution à tous vos/nos problèmes se trouve donc dans le coton organique (à part si vous voulez vivre à poil!). La consommation en eau est beaucoup moins gourmande (jusqu’à 10x moins, même s’il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte et qu’il est difficile d’avoir des chiffres précis) que le coton classique et celle en CO2 nettement moins polluante que les fibres synthétiques.

Le coton organique est cultivé sans engrais ni pesticides chimiques et les fibres sont blanchies à l’eau oxygénée (sans chlore!). Quant aux teintures, elles ne contiennent pas de substances cancérigènes ni métaux lourds.Payer (un peu) plus mais être responsable !

payer (un peu) plus mais être responsable!

Alors oui, tu vas payer ton t-shirt organique – qui aura été fabriqué dans une usine utilisant des énergies renouvelables où les employés sont payés correctement par rapport au salaire minimum du pays – un peu plus cher… mais n’est-ce pas le moment de privilégier la qualité à la quantité ? N’est-ce pas le moment d’aller chez le producteur local de légumes au lieu de la grande surface qui a fait voyager ses aliments depuis l’autre bout de la planète? N’est-ce pas le moment d’arrêter de donner son argent à des milliardaires qui s’enrichissent sur le dos de leurs employés au profit de la rentabilité ?

Nous on a fait notre choix. Et toi ?